Lectures en cours

Bilan de l'année 2013 : Lectures

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Bonjour ! :D
2013 fut la première année où je recensais mes lectures ; je n'ai jamais eu cette habitude-là avant. Un bilan s'imposait donc, vers la fin, pour faire le point. Je suis contente de l'avoir fait en tout cas. Garder des traces de mes lectures ne peut qu'être bénéfique (surtout que j'ai toujours besoin d'un support pour me rappeler de toutes mes lectures, haha). 

Cette année fut vraiment très riche. Mes lectures couvraient beaucoup de genres. J'ai découvert des livres que je snobais avant - je pense surtout aux pièces de théâtre que je n'appréciais pas beaucoup avant... J'ai accordé leur chance à certaines romances (un genre que je trouve trop répétitif) et je me suis fait une joie de m'intéresser aux livres historiques (comment ai-je fait pour m'en passer avant ?!)

L'année s'achève donc sur 138 romans et 28 mangas/BDs lus. Ca dépasse de loin mon objectif fixé qui était de 100 livres, cette année. Je suis vraiment contente. ^^

Mes coups de coeur de l'année : 

 

Coups de coeur mangas/BDs :

Abandons / Déceptions :
L'année a aussi connu plusieurs abandons... Je ne savais pas que j'abandonnais autant de livres, c'est fou :o Alors ceux que j'ai notés sont :

+ Le pacte des loups de Pierre Pelot. J'ai trouvé l'écriture pas fluide du tout, c'était une torture pour quelqu'un qui manque autant de concentration que moi.
+ Mon vieux de Thierry Jonquet. Celui-là, je l'ai abandonné dès le début, honte sur moi. Je pense réitérer le coup un de ces jours quand même, ça ne se fait pas de juger un livre après une dizaine de pages.
+ Replay par Ken Grimwood. Je crois que j'en attendais beaucoup de ce livre.. Après avoir lu la moitié et remarqué que ça ne menait à rien, j'ai préféré abandonner.
+ Les murmures de John Connelly. Il s'agit d'un tome 9 ou 10 d'une saga... Je n’avais appris ça qu'après avoir lu une centaine de pages (que je n'ai pas aimées d'ailleurs).
+ Défendre Jacob de William Landay. LE drame YA qui a plu à plusieurs blogueurs. Bah il ne m'a pas du tout convaincue... Je n'ai même pas réussi à le finir. Je ne sais pas si je vais le relire. :/
+ Il ne faut pas lutter contre le système de J. Heska. La thématique ne m'intéressait pas. Abandonné après avoir lu la moitié.
+ Minuit 4 de Stephen King. Ce n'est pas un abandon, plutôt une procrastination. ^^
+ Le vol des cigognes de Jean-Christophe Grangé. Même après avoir lu la moitié du livre, je n'accrochais pas à l'histoire. Dommage.

Voilà, voilà ! 
Bonne année 2014 à tous !  

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C'est lundi que lisez-vous ? [39]

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Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Rendez-vous repris par Galleane.

Ce que j'ai lu la semaine dernière :


Ce livre fut un énorme coup de coeur ! ♥

Mes lectures en cours :


J'ai fini par abandonner Le vol des cigognes.. Je n'arrivais pas du tout à rentrer dans l'histoire, dommage. J'aime bien Grangé, pourtant. :(

Mes prochaines lectures :
W.A.R.P, tome 1 d'Eoin Colfer.

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Nos étoiles contraires

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Auteur : John Green.

Titre : Nos étoiles contraires.

Résumé : Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

* * *

Voilà des mois que je me dis qu'il va falloir que je commence ce livre. Tant d'avis positifs m'intriguaient... Le thème aussi, d'ailleurs. Le cancer est une cause à laquelle je suis très sensible. Mais je suppose que je ressentais quand même une certaine appréhension. Pour la simple raison que certains livres qui traitent le sujet m'ont beaucoup déçue (à la manière de Je veux vivre). Mais ma légère hésitation eut bien fait de disparaître car Nos étoiles contraires m'a tout simplement éblouie. 

J'ai senti que le livre véhiculait un message et beaucoup d'espoir. Qu'il vaut vivre sa vie tant que l'on peut. « Il faut ajouter de la vie aux jours, lorsqu'on ne peut plus ajouter de jours à la vie », disait l'auteure de Deux petits pas sur le sable mouillé. C'est exactement ce que j'ai ressenti en me plongeant dans ce livre. La santé est un trésor inestimable. Nos malheurs semblent futiles devant cette calamité qui s'abat sur la vie des jeunes présentés dans Nos étoiles contraires. Malgré leur destin inéluctable, les protagonistes continuent d'avancer et de se battre. On ressent leur envie d'avoir une vie normale. Ils n'associent pas leur existence à la maladie ; ils ont encore foi en la vie. Grâce à cette lecture, mes yeux se sont ouverts. Et c'est justement ce que je cherchais.
 
Nos étoiles contraires, c'est beaucoup, beaucoup d'émotions. Et pas que des larmes, je vous assure. L'auteur ne tombe pas dans le pathétique et dans l'exagération. Il joue subtilement avec nos sens, nous faisant passer par différents degrés de joie et de tristesse. Jamais accompagner les personnages d'un roman n'a été pour moi une véritable explosion d'émotions.

L'écriture de l'auteur est magnifique. Fluide, agréable, facile à aborder mais que de belles expressions ! Je me suis accordée le plaisir de noter certaines citations. Vous l'aurez aussi compris, John Green véhicule beaucoup de sentiments dans sa plume. C'est un véritable bonheur de le lire.

Que dire des personnages ? Ils sont tout simplement attachants. On adopte Hazel dès les premières pages et on l'accompagne dans sa lutte. L'humour d'Augustus m'a conquise aussi et j'ai été très touchée par le personnage d'Isaac. En gros, John Green fait en sorte de donner à chacun une personnalité propre. Certes, ils se joignent par un point commun : la maladie mais ils sont totalement différents les uns que les autres. Ça reste un argument de taille pour la cause qu'il désire défendre.

Je regrette une seule chose : que le livre favori d'Hazel, Une impériale affliction n'existe pas réellement. Je crois que googler ce titre a été la première chose que j'ai faite dès que j'avais fini le livre. Dommage, j'aurais adoré le lire. :(

En final, je peux dire que je suis ravie de finir cette année sur un livre pareil. Il restera longtemps dans mon esprit. Dois-je aussi vous confirmer que j'ai lu le livre d'une traite ? Ca m'arrive très très rarement... Cette histoire est addictive et est difficile à lâcher. L'intrigue en elle-même reste grave mais l'auteur a su l'aborder en évitant de pencher dans le dramatique.

La vie accompagne la mort et elles avancent en parallèle. John Green entretient la balance entre les deux. Contrairement à ce que je croyais, je ne suis pas sortie morose en fin de ligne. Ce fut plutôt le contraire puisque j'ai appris des choses, beaucoup de choses. Nos étoiles contraires a été un coup de coeur foudroyant et une belle leçon de vie.

Note : 10/10


Citations :
« Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. »

« Certains infinis sont plus vastes que d'autres. »

« - C'est injuste. C'est vraiment trop injuste !
- Le monde n'est pas une usine à exausser les voeux. »

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C'est lundi, que lisez-vous ? [38]

23
Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Rendez-vous repris par Galleane.

Ce que j'ai lu la semaine dernière :


Mes lectures en cours :


Mes prochaines lectures :
Mon envie de lire Ne m'échappe pas s'est évaporée. ^^' J'ai eu envie de lire Marius, la troisième partie de Les Misérables, ce matin. Si cette envie persiste, ça sera probablement ma prochaine lecture :)

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Petit blabla : je viens aux nouvelles ! :D

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Hello ! ~
Je tenais à écrire ce message pour m'excuser de ma présence réduite. Mes obligations scolaires me mènent la vie dure en ce moment et c'est tout mon rythme de lectures, ma capacité à me charger du blog et ma présence sur la blogosphère qui en pâtit ! Rédiger des chroniques me manque à un point inimaginable... Je suis contente d'avoir pu trouver un moment d'écrire celle d'Une femme fuyant l'annonce, c'est déjà un bon pas. :D

Je prendrai un moment ce week-end - sans faute ! - pour répondre à vos commentaires et passer sur les blogs des copinettes. Je vous remercie très sincèrement pour votre présence et vos commentaires que j'ai toujours beaucoup de plaisir à lire ! Sans vous, le blog serait aux oublis. :)

Je tiens aussi à partager avec vous une très bonne nouvelle ! J'ai été sélectionnée par l'équipe Lire en Live de Nathan pour faire partie des chroniqueurs 2014. Je suis très heureuse et déjà impatiente de découvrir leurs livres !!! ^^

Sur ces mots, je vous donne rendez-vous pour la semaine prochaine où je tenterai de chroniquer quelques anciennes lectures (ou nouvelles, à voir !)... pour finir cette année en beauté. :)

Bonne semaine à tous,
Wolfsrain ! ♥

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Une femme fuyant l'annonce

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Auteur : David Grossman.

Titre : Une femme fuyant l'annonce.

Résumé :
Ora, une femme séparée depuis peu d’Ilan, son mari, quitte son foyer de Jérusalem et fuit la nouvelle inéluctable que lui dicte son instinct maternel : la mort de son second fils, Ofer, qui, sur le point de terminer son service militaire, s’est porté volontaire pour « une opération d'envergure » de 28 jours dans une ville palestinienne, nouvelle que lui apporteraient l’officier et les soldats affectés à cette terrible tâche.

Mais s’il faut une personne pour délivrer un message, il en faut une pour le recevoir, pense Ora. Tant que les messagers de la mort ne la trouvent pas, son fils sera sauf. Aussi décide-telle, sans aucune logique, pour conjurer le sort, de s’absenter durant ces 28 jours en se coupant de tout moyen de communication qui pourrait lui apporter la terrible nouvelle. Ayant prévu une randonnée à travers le pays avec Ofer, elle part malgré tout.

Au passage, elle arrache à sa torpeur Avram, son amour de jeunesse (le père d’Ofer ?) et l’emmène avec elle sur les routes de Galilée pour lui raconter leur fils. Elle espère maintenir en vie son enfant par la trame de mots qui dessinent sa vie depuis son premier souffle, et lui éviter ainsi le dernier. Le périple ici est l’occasion d’évoquer le passé : à mesure qu'Ora et Avram arpentent le pays à la beauté étonnante, se reconstitue le fil de la mémoire et des secrets qui enserrent les personnages.

Ora, Ilan et Avram s’étaient liés, adolescents, pendant la guerre des Six Jours, dans un hôpital où ils étaient tous trois à l'isolement, alors que les combats faisaient rage à l’extérieur. C’est là que se sont noués les destins de chacun. Le stratagème de la mère réussira-t-il à préserver la vie du fils ? Quoi qu’il lui arrive, le récit le fait renaître avec une vigueur nouvelle.

 * * *

Je tiens d'abord à remercier le site Livraddict et les éditions Points pour ce partenariat. 

Je suis restée plongée dans Une femme fuyant l'annonce pendant presque un mois. Il faut dire que le livre est quand même assez épais (près de 800 pages) et que le sujet abordé n'a rien de bien léger. C'est la première fois que je mets autant de temps pour finir un bouquin. En général, lorsque ma période de lectures s'étend, j'ai tendance à être gagnée par la lassitude. Avec Une femme fuyant l'annonce, il y a eu des hauts et des bas, mais surtout des hauts, bien heureusement.

Ora se faisait une joie de préparer le voyage qu'elle allait entreprendre avec son fils, Ofer, dès la fin de son service militaire. Mais celui-ci l'étonne en refusant sa liberté et en s'engageant pour une opération au front qui durera un mois. Ora se sent trahie par son fils et est ravagée par la peur de le perdre. Elle décide de voyager, s'éloigner de sa vie habituelle, pour se remettre en question. Durant son parcours, elle coupera tout moyen de communication, refusant d'être informée si jamais un malheur arrivait à son fils. Accompagnée d'Avram, son amour de jeunesse avec qui elle a une relation des plus ambigües, Ora se recompose et fuit tout simplement l'annonce...

L'histoire d'Ora est une page blanche, au tout début du récit. L'auteur livre peu de détails sur l'existence de cette mère israélienne, récemment divorcée. Au cours de la narration, le livre de la vie d'Ora se remplit peu à peu, nous livrant des passages sur sa jeunesse, son quotidien de femme puis de mère, sa relation avec ses proches... Subtilement, Grossman nous rapproche de cette femme qu'il a façonnée d'une manière très "humaine". Ora est physique et respire la réalité. Elle aussi a des doutes et a du faire tout au long de son existence des choix dont certains l'ont déçue et qu'elle regrette. Ses défauts sont nombreux, ses qualités non moindre. Elle a fait des erreurs ; elle a jugé des personnes et a été jugée. Elle a ses petites manies, ses petits rituels pour se convaincre que "tout va bien". Elle ressemble à chacun de nous. Elle aurait pu être n'importe qui de notre entourage. Il n'est donc guère difficile de s'attacher à elle. De l'adopter.

Parce que, oui, j'ai adopté Ora. Si je l'ai suivie au tout début avec incompréhension, voyant mal le fait qu'elle ait abandonnée la cause de son fils, j'ai fini par me mettre à sa place. Elle a une grande force morale puisqu'elle refuse tout simplement de rester inactive alors que son fils se met en danger. Sincèrement, Grossman m'a fait sentir mère à mon tour, au fil de son récit. 

Si l'histoire est essentiellement centré sur Ora, ce personnage prend plus d'une fois la place du narrateur pour nous livrer son histoire et celle des siens. Au cours de son voyage avec Avram, la femme partage avec son compagnon des bribes de sa vie, celle de son ex-mari, de ses enfants. En quelque sorte, les places que tiennent les personnages sont équitablement réparties, par ce procédé. Même s'ils sont absents, les autres protagonistes font partie du voyage grâce aux récits de notre héroïne.

La narration est très bien maîtrisée. L'auteur joue avec les récits enchâssés et traverse le temps en un claquement de doigts. Plusieurs passages de différentes époques de la vie d'Ora, d'Avram, d'Ofer... nous sont livrés tout au long de l'histoire. La toile, initialement blanche, se couvre progressivement des scènes que partage Ora avec nous. En sillonnant les années, nous en apprenons plus sur les protagonistes et évaluons l'impact des évènements sur leurs caractères, leurs rythmes de vie.

Le plus grand atout de l'auteur est certainement sa capacité de se mettre dans la peau de ses personnages. Les émotions sont minutieusement décrites, autant en ce qui concerne Ora que pour les autres personnages. En général, l'écriture de David Grossman est à louer. Le style de l'auteur permet une lecture fluide, ce qui compense le nombre conséquent de pages. J'ai été fort impressionnée par sa capacité à rendre les dialogues aussi vivants. Certains passages m'ont vraiment enchantée et durant certaines périodes, il m'était difficile de reposer le livre. 

L'essentiel de l'action se passe au passé. Le présent est plutôt monotone.. J'ai trouvé ce procédé particulier et je l'ai beaucoup apprécié. C'est comme le présent était un châssis pour aborder le passé. De plus, l'auteur dispose vraiment d'une très grande imagination. Les récits sont tous plus originaux les uns que les autres. Réellement, Grossman a trouvé un moyen astucieux de présenter son histoire.

Néanmoins, j'ai quand même trouvé certains passages assez durs. Le service militaire d'Avram, un passage vers la fin du livre, a vraiment eu raison de moi. J'ai scrupuleusement sauté une dizaine de pages, n'étant pas amène à m'y plonger. Ca n'a pas gêné ma lecture, fort heureusement.

A part ce petit désagrément, je ne vois que du positif dans ce livre. Même si le genre contemporain est loin d'être mon favoris, je dois avouer que j'ai passé un très bon moment de lecture. La cause palestinienne est proche à mon coeur, avoir un point de vue israélien fut très intéressant. Cette lecture m'a démontré toute l'absurdité de ce conflit où les deux parties souffrent et qui n'est toujours pas prêt à se terminer.. 

A noter : Le livre a reçu le prix Médicis étranger 2011 ainsi que le prix du Meilleur Roman des lecteurs de Points 2013.

Note : 8/10

http://www.lecerclepoints.com/
 Citation :
[...]Ça signifie quoi une vie sans but ?
Que... Rien ne te blesse vraiment, rien ne te rend réellement heureux. Tu vis parce que tu vis. Parce que tu n'es pas mort.

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C'est lundi, que lisez-vous ? [37]

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Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Rendez-vous repris par Galleane.

Ce que j'ai lu la semaine dernière :
 
Même si le personne de Juliette m'est sympathique, je n'ai pas vraiment apprécié ce livre. La romance est trop rapide et les éléments de l'histoire décousus. La suite ne m'intéresse pas vraiment, je ne pense pas la lire.
Mes lectures en cours :


Le vol des cigognes ne m'intéresse pas beaucoup... je ne suis toujours pas arrivée à rentrer dans l'histoire. Par contre, Le poison écarlate et Une femme fuyant l'annonce sont deux excellentes lectures ; je n'ai pas le temps de m'ennuyer !

Mes prochaines lectures :
J'avais commencé un bout de Ne m'échappe pas mais j'ai du le reposer pour me concentrer sur Juliette Forever. Là, je lis de temps à autre Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... Je pense que je me mettrai activement à ces deux livres quand j'aurai terminé Une femme fuyant l'annonce qui est ma priorité en ce moment.

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