Running Man
Titre : Running Man.
Auteur : Stephen King (Richard Bachman)
Résumé :Ben Richards vit dans un futur proche, en Amérique. Une Amérique contrôlée par The Network. L'opinion publique est forgée par Free-Vee, une télévision obligatoire dans tous les foyers. Les pauvres n'ont aucun espoir, n'auront jamais de travail décent, de conditions de vie décentes, de mort décente. A moins qu'ils ne participent aux jeux. Afin de soigner sa fille et de sauver sa femme de la prostitution, Ben Richards est volontaire pour les jeux et il est sélectionné pour le jeu ultime : le Running Man. L'objectif du jeu : survivre aussi longtemps que possible. Il doit se filmer 2 fois par jour pour prouver qu'il est encore en vie et aussi pour faire monter l'audimat. S'il survit 1 mois, il a gagné. Sinon, la personne qui le tue reçoit un prix du Network.
L'histoire se passe en 2025. L'Amérique est dans une situation fort déplorable. Le chômage a atteint un taux effarant. Les plus démunis n'ont même plus de quoi vivre. Ben Richards figure parmi cette catégorie. Sa fille de dix-huit mois est atteinte de pneumonie, il ne peut rien pour la sauver. Sauf s'engager dans un des jeux que propose l'état. Ben réussit les examens pour ; sa personnalité bourrue et déterminée enchante le jury qui voit en lui le "criminel" idéal, il est sélectionné pour la Grande Traque. Un jeu où il sera poursuivi par toute la population qu'on échauffe en présentant Ben sous son pire profil. Son destin ? Survivre un mois ou mourir.
J'ai lu beaucoup de contre-utopies cette année. Marche ou crève du même auteur, Hunger Games de Suzanne Collins, Le dos au mur de Christophe Lambert ... C'est un thème qui m'intéresse beaucoup car il dresse un probable avenir. J'ai donc commencé cette lecture avec grand enthousiasme. Et je n'ai pas été déçue.
J'ai adoré le personnage de Ben. C'est quelqu'un d'une franchise déroutante. Son côté cynique a été bien travaillé. C'est presque drôle de le voir s'acharner autant sur les autres ; en particulier ceux qui représente l'élite de la société. On sent son désespoir à chacun de ses répliques mais il s'efforce de rester digne et s'accroche à son unique échappatoire.
Le livre est divisé en chapitres en allant de 100 à 1, sous forme d'un compte à rebours. J'adopte totalement l'idée que je trouve originale et plutôt motivante pour la lecture car on meurt d'envie de savoir ce qu'il va se passer. Le suspense est omniprésent. On tremble pour le personnage principal, on guette les pièges à sa manière, La fin est tout simplement grandiose. Je ne m'attendais pas du tout à ce dénouement, ce fut une belle surprise. Je regrette presque que le roman ne soit pas bien long, j'aurais aimé poursuivre cette belle lecture !
C'est toujours un plaisir de retrouver King lorsqu'il signe Richard Bachman. Ca promet toujours un livre noir mais poignant, dénonçant un sujet avec une intrigue à couper le souffle ! :) A dévorer, sans modération.
Citations :
D’un côté de la rue, s’étaient rassemblés les membres des classes supérieures et moyennes : dames sortant du salon de coiffure, hommes en chemises Arrow et mocassins ; technicos en survêtements portant le nom de leur compagnie au dos et leur propre nom brodé en lettres dorées sur la poitrine ; femmes comme Amélia Williams elle-même, habillées pour sortir en ville. Leurs visages si différents avaient pourtant un trait commun : il leur manquait quelque chose, comme un portrait avec des trous en guise d’yeux, ou un puzzle où l’on a oublié une petite pièce. « Ce qui leur manque, songea Richards, c’est le désespoir. Pas de loups affamés dans ces ventres. Pas d’espoirs fous ni de cauchemars déchirants dans ces têtes.
*****
L'histoire se passe en 2025. L'Amérique est dans une situation fort déplorable. Le chômage a atteint un taux effarant. Les plus démunis n'ont même plus de quoi vivre. Ben Richards figure parmi cette catégorie. Sa fille de dix-huit mois est atteinte de pneumonie, il ne peut rien pour la sauver. Sauf s'engager dans un des jeux que propose l'état. Ben réussit les examens pour ; sa personnalité bourrue et déterminée enchante le jury qui voit en lui le "criminel" idéal, il est sélectionné pour la Grande Traque. Un jeu où il sera poursuivi par toute la population qu'on échauffe en présentant Ben sous son pire profil. Son destin ? Survivre un mois ou mourir.
J'ai lu beaucoup de contre-utopies cette année. Marche ou crève du même auteur, Hunger Games de Suzanne Collins, Le dos au mur de Christophe Lambert ... C'est un thème qui m'intéresse beaucoup car il dresse un probable avenir. J'ai donc commencé cette lecture avec grand enthousiasme. Et je n'ai pas été déçue.
J'ai adoré le personnage de Ben. C'est quelqu'un d'une franchise déroutante. Son côté cynique a été bien travaillé. C'est presque drôle de le voir s'acharner autant sur les autres ; en particulier ceux qui représente l'élite de la société. On sent son désespoir à chacun de ses répliques mais il s'efforce de rester digne et s'accroche à son unique échappatoire.
Le livre est divisé en chapitres en allant de 100 à 1, sous forme d'un compte à rebours. J'adopte totalement l'idée que je trouve originale et plutôt motivante pour la lecture car on meurt d'envie de savoir ce qu'il va se passer. Le suspense est omniprésent. On tremble pour le personnage principal, on guette les pièges à sa manière, La fin est tout simplement grandiose. Je ne m'attendais pas du tout à ce dénouement, ce fut une belle surprise. Je regrette presque que le roman ne soit pas bien long, j'aurais aimé poursuivre cette belle lecture !
C'est toujours un plaisir de retrouver King lorsqu'il signe Richard Bachman. Ca promet toujours un livre noir mais poignant, dénonçant un sujet avec une intrigue à couper le souffle ! :) A dévorer, sans modération.
Note : 10/10
Citations :
D’un côté de la rue, s’étaient rassemblés les membres des classes supérieures et moyennes : dames sortant du salon de coiffure, hommes en chemises Arrow et mocassins ; technicos en survêtements portant le nom de leur compagnie au dos et leur propre nom brodé en lettres dorées sur la poitrine ; femmes comme Amélia Williams elle-même, habillées pour sortir en ville. Leurs visages si différents avaient pourtant un trait commun : il leur manquait quelque chose, comme un portrait avec des trous en guise d’yeux, ou un puzzle où l’on a oublié une petite pièce. « Ce qui leur manque, songea Richards, c’est le désespoir. Pas de loups affamés dans ces ventres. Pas d’espoirs fous ni de cauchemars déchirants dans ces têtes.
Le résumé me rappelle beaucoup Hunger Games, peut-être que je me laisserai tenté, merci pour cette découverte :)
RépondreSupprimerTout le plaisir est pour moi !
RépondreSupprimerFais-moi signe si tu te laisses tenter, ton avis m'intéresse. ^^
Que dire de plus!!! J'adore lire les critiques élogieuses du maître!!! Je suis fan!!!
RépondreSupprimerComme on se retrouve ! haha Je suis contente de savoir que tu es fan de King aussi ! ^^
RépondreSupprimer